Qui dit pot de départ dit discours. Alors je me lance. Tu es prêt ? Ahum.
Il y a dix ans, mon cher Antoine, j’entrais dans ta famille. Par la porte de la rue Dutot, au bras de ton frangin, qui me glissait dans l’ascenseur « bienvenue chez les dingos ». Je n’imaginais pas que dix ans plus tard, je t’écrirais ce mot. Il y a dix ans, tu avais les cheveux foufous, on t’appelait Chouchou, et je découvrais le mythique frigo Giraud rempli de Ptits Filous.
Les années ont passé, je t’ai vu grandir, partir en voyage, revenir… Mûri et changé. Mais toujours aussi fêlé. De stages en stages, tu as trouvé ton premier job. Tes cheveux ont raccourci. Un jour, tout bronzés, on est rentré de voyage et on t’a annoncé qu’on allait se marier. Tu ne nous a pas cru. Je t’ai montré ma bague (tintiiiinnnnn !). T’as été tout ému.
Il y a cinq ans, le discours, c’est toi qui le faisait. Pour nous : moi en robe blanche et ton frère plus classe que jamais. Au milieu d’un grand jardin, au milieu d’une forêt. Tu nous as fait rire, beaucoup. Tu nous as ému, surtout. J’ai découvert, non pas ton talent de one man show (tu avais déjà raflé tes dix premières étoiles en matchs d’impro) mais une sensibilité à fleur de peau. Pas si cabot mon Tonio.
La semaine dernière, on fêtait tes 30 ans à Saint-Malo. En avance, tous les six. Pour être sûrs d’avoir la primeur de tes souvenirs. L’Ile de Jersey nous a mis à l’épreuve mais on a relevé haut la main le défi d’un week-end mémorable. Philippe et Marie-Annick, merci, vous nous avez tellement gâtés. Pao et moi, on a assuré pour tuer le Schengen effet. Ton frère et toi, vous avez jumpé, jumpé et encore jumpé. Heureux et légers. Happy birthday !
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