Rabanel, c’est leur héros. Leur passion. Leur raison de vivre. Ils ont bientôt 4 et 6 ans et ne jurent que par ce chef étoilé bourru au faux-air de Galabru.
– « Mélanie, tu nous passes Rabanel ? »
– « Maya l’Abeille ? »
– « Non, Rabanel ! »
– « Gargamel ? »
– « Mais non heu !! Maman, tu nous passes Rabanel ? Elle comprend rien Mélaniiiiiie… »
Mais c’est QUI Rabanel ? Désolée d’avoir une culture culinaire de la taille d’un grain de riz. Moi, mon plat préféré, c’est les coquillettes jambon du dimanche soir. Dans un bol. Avec du Ketchup. En même temps, vous en connaissez beaucoup, vous, des enfants qui vouent un culte absolu à un cuistot qui ne passe ni dans Top Chef, ni dans Ratatouille ?
Il faut dire que leur maman a le don de rendre intéressant tout ce qu’elle touche, ce qu’elle lit, ce qu’elle entreprend. Même le plus blasé des ados scotché à son Iphone l’accompagnerait en sautillant visiter une expo sur les sonotones (rires de la pub LCL avec Gad Elmaleh). Sandra, c’est la fondatrice de l’agence de relations presse Le Burö à Aix-en-Provence. On a usé ensemble les fauteuils de la com’ de l’UCPA. On est devenu amies et j’ai eu la chance d’aller passer le week-end dernier dans leur jolie maison à Aix. Un petit havre de paix entouré de végétation avec vue sur la Sainte-Victoire. Le pied.
Pour revenir à Jean-Luc Rabanel, il se trouve que Sandra a rapporté à la maison un documentaire sur le gastronome parcourant les marchés. Résultat, c’est devenu le film préféré des enfants. Le rêve de Salomé, c’est de le rencontrer. On se rassure, ça ne l’empêche pas de chanter Délivrée Libérée.
Voici quelques images de notre visite du Château la Coste, un centre d’art contemporain perdu au milieu des vignes, où des designers, architectes et artistes tels que Frank Guery, Alexander Calder ou Louise Bourgeois exposent des chef-d’œuvre. Gros coup de coeur pour la Oak Room d’Andy Goldsworthy, un nid à l’envers sous-terrain… Impressionnant ! Bon, le soleil nous a un peu manqué, mais comptez sur moi les amis, je reviendrai cet été pour voir comment ont poussé les rosiers.
Et une dernière petit clin d’oeil pour la route, parce qu’il faut bien fermer la parenthèse culinaire (spéciale cacedédi Rabanel) : vive les Apéros Nomade et la Maison Nosh ! Et merci Sandra, Benjamin, Cat, Stef, Sandrine, Stef et ma marmaille adorée pour ce pur week-end dans votre Sud tant aimé. Promis la prochaine fois, j’apporte le soleil.
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