Un jour, peut-être que j’écrirais plus longuement sur cette folie qui s’empare de nous quand on doute. Quand l’intuition est plus forte que tout et que l’on sait déjà tout. En attendant, Lili Poe l’exprime à merveille dans « C’est l’heure ». Dans tout son album « Amours fragiles » d’ailleurs.
Lentement tes mains me mentent
Doucement, tes bras me hantent
Dans ton regard j’vois un reflet
Plein de secrets mais tu ne dis rien.
Sur ta peau, y a son goût à elle,
Me reste un faux semblant d’étincelle.
C’est l’heure, c’est l’heure, c’est l’heure
L’heure où tout s’efface
C’est l’heure, moi je me meurs
Sous tes baisers devenus glace
De l’inconnu reste la trace
C’est l’heure, c’est l’heure
Tes mots doux n’ont plus de saveurs
T’es passé traître de mon cœur.
Dans ton cou je lis des murmures
Reste d’amour et d’aventure.
Je suis ivre
De tes mensonges
Pire, encore j’y replonge.
C’est l’heure, c’est l’heure, c’est l’heure
L’heure où tout s’efface
C’est l’heure, moi je meurs
Sous tes baisers devenus glace
De l’inconnu reste la trace.
C’est l’heure.
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